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Accueil / Programme / Séances plénières / Séance de clôture Séance de clôture Jeudi, 11 février, de 12 h à 15 h, Salle 200
Maître de cérémonie : M. Pierre Villa Le congrès s’est clôturé le jeudi 11 février au cours d’un dernier repas ponctué de différentes interventions et des conclusions techniques relevant l’essentiel de ces trois jours d’échanges.
Il me fait plaisir d’être parmi vous aujourd’hui, vous qui êtes venus en grand nombre de partout à travers le monde, pour ce XIIIe Congrès sur la viabilité hivernale. À titre de premier délégué du Canada, je suis très honoré de représenter le Canada à cette cérémonie de clôture qui conclut ce congrès qui a été riche en événements, en rencontres, en activités et en échange d’information de toutes sortes avec les pays de la viabilité hivernale. J’ai eu le plaisir de rencontrer bon nombre d’entre vous, et je suis de plus en plus convaincu que nous avons beaucoup à faire et à partager pour rendre encore plus sécuritaires les routes des pays qui font face à des conditions hivernales rigoureuses. Cette semaine, j’ai été témoin du travail d’un grand nombre d’hommes et de femmes qui ont présenté des idées et des concepts étonnants pour rendre nos routes plus sécuritaires, et ce, au moyen de technologies qui sont de plus en plus écologiques. Le congrès a été une excellente occasion pour les pays qui ont un climat froid de partager diverses stratégies et technologies relatives aux services d’entretien des routes en hiver. Nous avons vu des façons nouvelles et innovatrices d’optimiser les fonds destinés à l’entretien routier hivernal, notamment par la diversité des produits de déglaçage pour toutes les conditions météorologiques, tout en minimisant le coût du stockage de ces produits. J’ai aussi remarqué qu’au Canada et dans d’autres pays, les administrations de transport ont reconnu l’importance et les difficultés liées à la prestation de services d’entretien hivernal visant à maintenir et à améliorer la mobilité et l’accessibilité pour leurs citoyens. Plusieurs pays attribuent chaque année de plus en plus de ressources, comme de l’équipement et de la main-d’œuvre, aux services d’entretien hivernal. Ils ont également mis en place des mesures et des pratiques pour veiller à ce que la mobilité soit maintenue et que leur économie continue de tourner. Un autre facteur important et intéressant sur lequel les congressistes se sont penchés concerne les changements climatiques et surtout les effets de ces changements climatiques sur le réseau routier. D’après les observations et les analyses actuelles, les changements climatiques qui engendreront sans doute une plus grande variabilité des conditions routières sont de plus en plus importants et, dans ce contexte, le développement et l’implantation de technologies d’évaluation des conditions routières en temps réel sont de plus en plus importantes et pertinentes. Des chercheurs de l’Université de Waterloo, ici au Canada, ont entrepris des recherches sur des facteurs de risque, tel que les effets de la noirceur, l’expérience des conducteurs et des différents obstacles que l’on peut retrouver le long des routes, afin de déterminer les effets et les conséquences de ces facteurs sur la sécurité routière. Enfin, nous terminons ce congrès, qui est une grande réussite, très grande réussite, et dans quelques heures le monde entier tournera les yeux vers une autre région du Canada, je parle bien sûr de Vancouver et des Olympiques! À ce sujet, chers collègues et amis, vous pourrez certainement penser à moi lorsque l’équipe canadienne de hockey jouera une partie et je serai rivé devant le grand écran et pour espérer une autre réussite en terre canadienne. Alors merci à tous, merci au comité organisateur canadien qui a su parfaitement coordonner la participation du Canada au congrès et je pense à tous les membres du comité organisateur du Canada et particulièrement à Monsieur Henri Madjar de SNC Lavalin, à Mister Brian Gaston from the Ontario ministry of Transportation, Pierre Chalifour et Réjean Day de Transports Canada. Merci beaucoup et félicitations au comité organisateur de Québec. Bonne fin de séjour au Québec, merci! Le treizième Congrès de la viabilité hivernale de l’Association mondiale de la route tire à sa fin. C’est avec plaisir et fierté que la ville de Québec vous a accueilli depuis lundi pour discuter des grands enjeux en lien avec la viabilité hivernale durable au service des usagers. Vous avez pu discuter, lors des différentes séances, de sujets variés tels que la gestion de la viabilité hivernale, les problèmes et les solutions possibles pour la circulation en hiver, les prévisions pour la météo et les conditions routières, les techniques innovantes pour le déneigement et les impacts du changement climatique. Vous avez aussi pu profiter de visites techniques en observant par exemple la fondeuse à neige de la Ville de Québec ou en visitant l’exposition internationale qui comptait des dizaines d’exposants. Je vous souligne aussi la tenue de la première séance des maires, une initiative du maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, et trois élus municipaux y ont participé : évidemment le maire de Québec, madame Ferrer, mairesse d’Andorre la Vieille et monsieur Michael Applebaum, maire de l’arrondissement Côte-des-neiges/Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. Ils vous ont présenté leurs approches pour mieux vivre avec l’hiver. Au nom du maire de Québec et des citoyens de la Ville, je remercie l’Association mondiale de la route d’avoir choisi Québec pour la tenue de ce grand congrès. Je félicite aussi l’Association et le ministère des Transports du Québec pour la qualité de l’organisation de cet événement. J’espère que vous avez profité de votre séjour pour visiter notre ville dont nous sommes très fiers autant en hiver qu’en été. Je vous invite d’ailleurs à revenir pour nous rendre visite en plein été. Vous verrez que Québec est toujours belle qu’elle soit habillée en vert ou en blanc. Vous constaterez aussi que notre Festival d’été est aussi divertissant que notre Carnaval! La Ville de Québec était très fière d’accueillir l’Association au cours des derniers jours. Je suis certaine que vous avez eu l’occasion de partager non seulement des pratiques exemplaires, mais également de discuter de techniques innovatrices et des changements climatiques. Nous aurions espéré vous faire une démonstration en direct de nos opérations de déneigement, mais, malheureusement, dame nature a préféré rendre visite aux États-Unis plutôt qu’au Québec. De ce fait, vous aurez l’occasion de faire vous‑même l’expérience de notre réalité hivernale, à savoir de grandes quantités de neige pendant notre saison d’hiver. Je vous souhaite une bonne fin de congrès, certains d’entre vous se reverront sûrement au XIVe Congrès qui aura lieu à Andorre la Vieille, en 2014. Donc bonne fin de journée, bonne route et au plaisir. Merci. Sous-ministre des Transports du Québec et président du comité organisateur du XIIIe Congrès international de la viabilité hivernale, M. Michel Boivin La ministre me prie d’abord d’excuser son absence, une réunion imprévue avec plusieurs collègues ministres l’empêchant d’être avec nous. En son nom, je tiens d’abord à remercier chacun et chacune d’entre vous pour votre participation active à ces discussions qui nous ont animés depuis quatre jours. Nous arrivons maintenant au terme de cette belle rencontre placée sous le signe de : « La viabilité hivernale durable au service des usagers ». Une thématique qui prend tout son sens quand on constate la nature et la diversité des conditions climatiques auxquelles nous devons faire face. Il s’agit d’une toute nouvelle réalité qui nécessite des approches différentes, une panoplie de moyens pour continuer à offrir à nos citoyens des infrastructures de transport et des réseaux routiers efficaces et sécuritaires, été comme hiver. Tout au long de ce congrès, vous avez démontré que l’efficacité et l’innovation doivent demeurer au centre de l’action citoyenne. L’ouverture d’esprit autant que le désir de faire mieux en sont les pierres d’assise. Et c’est précisément ce qui a fait le succès de cette rencontre, qui a réuni des spécialistes et des praticiens comme vous de partout à travers le monde. En particulier, j’aimerais mettre l’accent sur la qualité de vos interventions notamment en regard de la planification et de la gestion de la viabilité hivernale de même que des aspects sociaux et environnementaux de la mobilité en hiver. N’oublions pas non plus toutes ces techniques et ces nouvelles technologies qui nous soutiennent dans notre action quotidienne, et, enfin, les stratégies que nous devons justement mettre de l’avant pour faire face aux changements climatiques. Il nous faudra faire une synthèse de toutes ces discussions fortes intéressantes. Ainsi, nous pourrons mieux répondre aux exigences de nos citoyens en matière de mobilité hivernale. Je suis très heureux en somme du niveau des discussions, des enseignements que nous pourrons en tirer mais aussi de l’organisation générale de ce congrès. À cet égard, je tiens à remercier à nouveau l’Association mondiale de la route qui a accepté de tenir ce congrès à Québec et aussi bien sûr à féliciter le comité organisateur de cet événement et notamment toute l’équipe de monsieur Alain Labonté. Vous avez fait un travail colossal qui mérite toute notre appréciation. En terminant, j’aimerais offrir à la principauté d’Andorre, l’hôte du prochain Congrès de la viabilité hivernale en 2014, notre plus entière collaboration et notre amitié sincère. Nous serons présents pour vous appuyer dans cette démarche. Merci à tous et chacun et soyez assurés que vous serez toujours les bienvenus au Québec et à Québec! Le repas a ensuite été servi et agrémenté par la musique originale du congrès « Hymne à l’hiver » en quatre temps, nous rappelant la diversité des joies vivifiantes de l’hiver. Présidente du comité technique B.5, Mme Gudrun Öberg,
Chers collègues hivernaux, j’espère que ces journées auront su vous intéresser, comme je vous l’ai dit lors de la cérémonie d’ouverture. À ce congrès, nous avons eu la chance de nous instruire sur tout ce qui a été réalisé depuis le dernier congrès, qui a eu lieu à Turin, en 2006. Nous avons pu constater combien l’élargissement du thème de l’entretien d’hiver à la viabilité hivernale a été avantageux sur le plan de l’intégration et de l’échange d’information. De même, nous avons découvert les difficultés et les occasions qui se présentent lorsque nous élargissons l’horizon temporel pour tenir compte de l’incidence des activités d’aujourd’hui sur la prochaine génération. Ce point de vue durable, qui tient compte des conséquences sociales, économiques et environnementales à long terme, garantit que nos efforts répondent aux besoins d’aujourd’hui, sans oublier les besoins futurs. Et il y a également un élément nouveau, le changement climatique : l’influence des routes et l’adaptation des services de voirie. Comme vous n’avez pas le don d’ubiquité pour pouvoir participer à toutes les séances, nous vous donnerons un bref résumé des communications données sur chaque thème. Et nous commencerons bien entendu par le premier thème. Permettez-moi de vous présenter le responsable, Jukka Karjalainen, directeur de l’Unité de gestion de la voirie à l’Office des transports de Finlande, qui vous parlera de la planification, de la gestion et de l’exécution de la viabilité hivernale.
M. Jukka Karjalainen
Merci, madame Öberg. Mesdames et messieurs, de bons résultats dans l’entretien hivernal sont importants, car ils permettent d’assurer les déplacements des usagers de la route. À propos du premier thème, il y a eu des exposés oraux intéressants et également des séances d’affiches décrivant les nouvelles méthodes de planification, de gestion et de l’exécution de la viabilité hivernale. Une étude concertée réalisée par la Suède et les États-Unis a illustré les méthodes d’orientation des clients de plusieurs pays. Cette étude a démontré que le fait de comprendre les besoins des clients contribue à des services plus adaptables. En Finlande, une nouvelle politique sur l’entretien hivernal, qui tient compte des besoins des clients, a récemment été élaborée. Par ailleurs, on a systématisé un processus de planification de l’entretien pour normaliser la planification entre les régions routières, mais également pour répondre aux besoins des usagers de la route, en entretenant des rapports avec les usagers de la route durant le processus de planification. Les présentations données par des représentants du Japon, de l’Allemagne et des États-Unis ont révélé qu’il faut prôner la collaboration avec les différents protagonistes. Les résultats du Comité européen de normalisation 353, à savoir les stratégies d’entretien hivernal en vue d’accroître la sécurité routière en Europe, ont été mentionnés. Des États-Unis, nous avons eu droit à un exemple pratique de solide coopération, à savoir l’exploitation hivernale de la route Interstate 80. La Federal Highway Administration des États-Unis a un programme de gestion des informations météoroutières qui cherche à améliorer le niveau d’entretien des routes et à réduire les accidents de la route grâce à une combinaison de recherches sur les informations météoroutières, d’innovations scientifiques et de programmes d’éducation. En Suède et aussi au Japon, on a créé des modèles permettant d’évaluer les conséquences socio-économiques et d’optimiser la viabilité hivernale. Différents points de vue sur l’impartition et la sous-traitance ont également été présentés dans le cadre d’exposés du Canada, de la Norvège, de la Lettonie et de l’Estonie. Au Québec, un comité de travail spécial a été créé afin d’améliorer la situation de l’entretien, ce qui s’est soldé par la conclusion d’un nouvel accord de partage des risques avec les entrepreneurs. Nous avons appris par ailleurs que la Norvège avait lancé un projet spécial pour étoffer son savoir‑faire et relever le statut des travaux d’entretien. Le représentant norvégien nous a également informés que la libre concurrence avait réduit le nombre de projets de recherche et développement, d’où la nécessité d’intégrer ces projets de recherche et de développement dans les contrats d’entretien pour maintenir le niveau de recherche nécessaire. Par ailleurs, nous avons pu entendre des exposés intéressants sur les stratégies, les politiques, les opérations nationales et la mise sur pied d’organisations livrés par des représentants de l’Espagne, de la Slovaquie et de la Suisse. En guise de conclusion finale, on peut affirmer que le fait de tenir compte des usagers de la route et d’autres clients et de resserrer la collaboration entre les protagonistes revêt de plus en plus d’importance. Les pays ont des situations et des solutions différentes, de sorte que chacun doit déterminer la démarche optimale qui lui convient pour l’entretien hivernal des routes. Mais l’on peut et l’on doit s’efforcer de s’instruire les uns auprès des autres. Il faudra activement enrichir le savoir-faire et rehausser le statut de la viabilité hivernale à l’avenir. Il faudra plus de séances de formation et de projets de recherche et développement pour garantir le savoir-faire futur sur la viabilité hivernale. Il faut également sensibiliser le public à l’importance de la viabilité hivernale. Et, enfin, je tiens à profiter de l’occasion pour remercier tous les conférenciers, mes coprésidents, les interprètes et, après cet excellent repas, le chef cuisinier et tous les participants. Merci beaucoup. Mme Gudrun Öberg Merci, monsieur Karjalainen. Nous allons maintenant passer au deuxième thème, la sécurité et la mobilité en hiver : aspects sociaux, environnementaux et économiques, et je cède maintenant la parole au responsable, au docteur, à l’ingénieur Horst Hanke, Service de la voirie d’Allemagne. Merci, madame Öberg. Mesdames et messieurs, la fonction principale de l’entretien hivernal est d’augmenter la sécurité routière et la fluidité de la circulation en dépit de l’état hivernal des routes. Pour optimiser l’entretien hivernal, il faut analyser l’influence de l’état des routes l’hiver et de l’entretien hivernal sur la circulation et la sécurité routière et examiner de quelle manière les renseignements fournis aux automobilistes permettent d’optimiser l’entretien hivernal et la fluidité de la circulation. Telle est en résumé la teneur du deuxième thème. Nous avons pu entendre sur ce deuxième thème 16 présentations de 8 pays dans le cadre de 4 séances. Vous voyez ici les noms des séances. Et nous avons eu droit à des exposés passionnants. Lors de la première séance, nous avons assisté à une analyse des accidents de la circulation. Nous avons appris de la Finlande que les risques d’accidents sur les routes enneigées et glacées sont quatre à cinq fois plus élevés que sur les routes dégagées, ces taux étant à peu près équivalents dans d’autres pays. Au Canada, on a examiné l’évolution des risques d’accidents sur 20 ans, et on a constaté que les risques d’accidents diminuent normalement, mais que, l’hiver, ils sont constants au fil des ans et qu’ils augmentent par forte tempête de neige. Au Canada, on a calculé les risques d’accidents selon différents états des routes, et on a établi un modèle pour calculer les effets de la méthode d’entretien l’hiver et élaboré des normes pour quantifier et comparer ces taux. Les recherches menées en Norvège démontrent que le frottement latéral est un excellent indicateur de la conduite en toute sécurité. Dans la deuxième séance relevant de ce thème, nous avons entendu parler de l’optimisation des renseignements fournis aux automobilistes pour améliorer la sécurité routière, et nous avons vu des systèmes d’information des automobilistes très intéressants et excellents du Canada et du Japon. Nous avons appris qu’il est possible de faire beaucoup de choses pour améliorer la sécurité routière grâce aux systèmes d’information à l’intention des automobilistes. Et grâce aussi aux renseignements avant le départ, avant de prendre la route et les renseignements à bord par guidage sonore et données graphiques. Au Canada, on a mené de nombreuses recherches sur la gestion de la qualité des renseignements adressés aux automobilistes. Cela est très important pour que les automobilistes se sentent en confiance. Sur le thème « Problèmes de trafic et solutions spécifiques en période hivernale », nous avons entendu parler de certains problèmes particuliers. Nous avons appris en premier lieu que les chauffeurs d’autobus éprouvent de nombreux problèmes en période hivernale, en particulier du fait que les pneus d’hiver des autobus ne sont pas aussi bons que ceux des voitures de tourisme. Puis nous avons entendu parler des voies cyclables en période hivernale et appris que les cyclistes courent de grands risques l’hiver et que nous devons nettement améliorer l’entretien hivernal pour améliorer la sécurité routière à leur intention. Au Canada, il y a eu d’importants projets de recherche sur l’efficacité de la modération de la vitesse en conditions hivernales, et les premiers résultats révèlent que ces programmes donnent également des résultats concluants l’hiver. Un autre problème tient du comportement des enrobés drainants l’hiver, et l’expérience suisse a démontré qu’il fallait sensibiliser les gens à ce problème et épandre un sel spécial. En Allemagne, la forte densité de circulation sur les autoroutes est un problème l’hiver, en particulier sur les tronçons à forte déclivité. L’Allemagne expérimente aujourd’hui le passage en bloc pour camions dans des conditions hivernales extrêmes. Le dernier exposé était consacré aux problèmes de viabilité hivernale dans les tunnels routiers. Nous avons collaboré à ce sujet avec la Commission des tunnels routiers de l’AIPCR et nous avons eu droit à trois exposés du Canada, des États-Unis et de la Suède portant sur des programmes spéciaux sur la neige et la glace dans les tunnels routiers et leurs solutions. Il y a eu un débat animé sur les problèmes courants d’entretien des tunnels et d’entretien hivernal. La neige et la glace peuvent provoquer plusieurs problèmes dans les tunnels, en particulier aux entrées et à de très basses températures. Il est donc nécessaire d’accorder aux tunnels l’hiver une attention toute particulière et un excellent traitement d’entretien. En définitive, on peut affirmer, d’après le deuxième thème, qu’en vertu des conditions routières hivernales, les risques d’accidents deviennent très élevés, en particulier pour certains segments spécialisés comme les autobus et les cyclistes. La viabilité hivernale a de profonds effets sur la sécurité, et nous devons redoubler d’attention pour assurer l’excellence de l’entretien des routes l’hiver. L’optimisation des renseignements destinés aux automobilistes peut les aider, tandis que la réglementation de la circulation comme le passage en bloc pour camions peut être fort utile dans les situations extrêmes. Les tunnels routiers présentent des problèmes spéciaux l’hiver qu’il faut résoudre. Enfin, je tiens à remercier tous les conférenciers, les présentateurs, tous les interprètes, mes coprésidents et les membres de mon groupe qui ont tous fait un excellent travail. Merci beaucoup. Mme Gudrun Öberg Merci beaucoup, docteur Hanke. Nous en venons maintenant au troisième thème : les systèmes d’information sur la viabilité hivernale. Et ce thème sera présenté par Martin Hobbs, chef de la Stratégie de viabilité hivernale, Agence de la voirie, Royaume-Uni. Merci, madame Öberg. Bonjour mesdames et messieurs. J’aimerais commencer par remercier tous ceux et celles qui m’ont aidé à examiner, à planifier et à gérer les séances sur ce thème. Ils y ont travaillé très fort. Au total, nous avons eu droit à 24 communications de 10 pays données dans le cadre de 6 séances. Nous avons également eu droit à 27 communications de 11 pays prévues pour les séances d’affiches. Le troisième thème était consacré aux systèmes d’information sur la viabilité hivernale et il a traité des outils d’information non seulement pour les opérations quotidiennes, mais également pour permettre aux gestionnaires de prendre des décisions plus stratégiques et à long terme. Il a également traité des outils d’interface entre la météorologie et la gestion des routes. En outre, il a été question de certains éléments de la gestion et du traitement des données, comme les systèmes d’aide à la prise de décisions sur l’entretien. Les présentations étaient subdivisées en quatre thèmes. À propos de la surveillance et de l’observation des conditions météorologiques et de l’état des routes, nous avons eu droit à des communications de la France, du Canada, du Québec et du Japon. À propos des prévisions météorologiques et de l’état des routes, nous avons entendu des communications de la France, du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Autriche. À propos des systèmes d’aide à la prise de décisions, nous avons assisté à des présentations des États-Unis, de la France, de la Lettonie, du Canada, du Québec, de l’Allemagne et du Japon, qui ont traité de sujets fort intéressants, et j’en viendrai à la conclusion dans un instant. Et je peux en dire autant des technologies à bord des véhicules, à propos desquelles nous avons eu droit à des communications du Japon, des États-Unis, de l’Islande, du Québec et de l’Allemagne. Que pouvons-nous donc conclure de ces séances? Premièrement, qu’il y a de nouvelles méthodes passionnantes pour obtenir et fournir des renseignements sur les conditions routières et les conditions météorologiques aux usagers de la route, notamment par l’usage des technologies à bord. Par exemple, il existe un moyen de déterminer l’état d’humidité de la surface de la chaussée au moyen d’une caméra et d’un appareil d’éclairage. Un modèle complexe a aussi été élaboré pour déterminer la classification de l’état de surface des routes en hiver fondée sur la mesure du frottement continue et la façon dont, en temps réel, on peut déterminer la quantité de neige à la surface de la chaussée à l’aide d’une combinaison de cybercaméras dans les véhicules et de lasers le long de la route. Enfin, il existe une façon dont des données peuvent être extraites de systèmes relativement standards sur les réseaux des véhicules : contrôle de traction, freins ABS et systèmes automatiques de déclenchement des essuie-glace. Les technologies dans les véhicules évoluent rapidement, et il existe une grande marge d’amélioration dans la viabilité hivernale; comme l’a dit un conférencier, les possibilités sont illimitées. Deuxièmement, on constate des innovations importantes dans l’exactitude et la façon d’établir les prévisions non seulement des conditions météorologiques mais également des conditions routières. J’aimerais souligner que les modèles numériques consacrés aux prévisions sont de plus en plus perfectionnés. Ils fournissent désormais des renseignements au kilomètre près. Ils associent également plusieurs sources de données météorologiques pour établir des prévisions plus utiles et plus réalistes. Cela fournira de meilleurs renseignements aux usagers de la route, qui leur permettront de faire de meilleurs choix sur leurs déplacements, notamment sur le moment et la décision de prendre la route et sur ce dont ils doivent se prémunir. Enfin, non seulement les opérations quotidiennes mais aussi la planification à long terme de la viabilité hivernale s’amélioreront grâce à de nombreux faits nouveaux et à la plus grande portée des systèmes d’aide à la prise de décisions. Je ne citerai ici que quelques exemples. Ces systèmes permettent de se faire une image plus précise de ce qui se passe sur le réseau en fournissant des renseignements plus rapides, plus uniformes et plus fiables. Grâce à une interface graphique, cela pourrait même comporter des images en direct provenant des véhicules d’entretien des routes, la conception de divers systèmes de soutien à la prise de décisions dans de nouveaux secteurs, notamment l’application de restrictions de vitesse aux secteurs touchés par le soulèvement dû au gel, et la façon dont les pays en développement et les économies en transition peuvent bénéficier des éléments fondamentaux de ces systèmes. Dans l’ensemble, donc, les progrès et l’évolution des systèmes d’information sur la viabilité hivernale auront d’intéressantes retombées, ils amélioreront la viabilité hivernale en fournissant aux usagers de la route des routes plus sûres et des routes ouvertes sur une plus longue période. Ils fourniront des renseignements plus exacts, plus fiables et plus rapides pour permettre aux usagers de la route d’effectuer des choix judicieux sur leurs déplacements. Une planification à long terme améliorée se traduira par de plus grandes économies et, surtout, par un entretien plus durable. Je tiens à saisir cette occasion pour remercier tous les conférenciers, les membres de mon groupe de travail, les présidents, les coprésidents et les interprètes de leur soutien, et tous ceux et celles qui ont assisté aux différentes séances. J’espère qu’elles vous ont été utiles. J’espère aussi que le Québec vous a autant plu qu’à moi, avec son excellente nourriture et son chaleureux accueil. Merci. Mme Gudrun Öberg Merci beaucoup, monsieur Hobbs. Et nous allons maintenant passer au quatrième thème, les techniques et les technologies de déneigement et de lutte contre le verglas. Nous entendrons maintenant le directeur adjoint, M. Rick Nelson, du ministère des Transports du Nevada, aux États-Unis. Merci, madame Öberg. Tout d’abord, je tiens à remercier les quatre membres chargés de ce thème qui ont travaillé d’arrache-pied avec moi pour examiner les résumés et les communications et organisé les séances. Cette séance porte à proprement parler sur les techniques et les technologies de déneigement et de lutte contre le verglas. Il y a eu au total 7 séances consacrées à ce thème et 28 communications. Des présentateurs de plus de 13 pays ont eu la gentillesse de nous faire découvrir leurs travaux au cours des trois derniers jours du congrès. Le thème 4 a été subdivisé en six séances thématiques d’intérêt commun : les techniques innovantes pour le déneigement, l’environnement et la maîtrise du déneigement, les techniques d’application des produits de déglaçage, la mesure de l’état de surface des routes en hiver, l’analyse de l’épandage des produits de déverglaçage et la prévention ou la lutte contre la neige et le verglas. Il est très difficile de résumer des communications aussi bien faites qui ont suscité beaucoup d’intérêt au cours de ce congrès. Le Canada, le Québec, l’Italie, le Japon et la Suède ont présenté des communications fort intéressantes sur l’utilisation des équipements existants et des nouveaux équipements en cours de conception, en particulier pour améliorer les résultats durant les opérations de déneigement et de déglaçage. De nouveaux matériaux et des méthodes d’épandage sont en cours de conception en Belgique et en Suisse pour empêcher la formation de neige et améliorer la traction. Il est crucial de comprendre les conditions d’adhérence et l’état de la chaussée pour concevoir des stratégies et des équipements de déneigement et de déglaçage afin de lutter contre la neige et la glace, et des communications fort intéressantes ont été présentées par nos collègues du Québec, du Japon et de Suède. Et, en plus de concevoir de nouveaux équipements et de comprendre la façon dont ces équipements fonctionnent dans notre environnement, il faut optimiser l’épandage de ces équipements pour que seules les substances nécessaires à la tâche soient utilisées et soient épandues aux endroits qui conviennent le mieux. Les améliorations de l’épandage des substances de déglaçage ont été analysées par le Danemark, la France et la Suède. Ces nouvelles techniques de déploiement revêtent à nouveau la plus grande importance et font suite au thème précédent. L’un des éléments les plus intéressants auxquels il faille réfléchir est le fait que, si nous pouvons empêcher la neige de s’accumuler sur la chaussée, c’est autant de neige que nous n’aurons pas à enlever, et les communications données par le Japon et les États-Unis ont fort bien expliqué la façon dont les clôtures anti-neige, aussi bien naturelles qu’artificielles, sont conçues et installées et les résultats extraordinaires qu’elles donnent. Et, enfin, nous avons eu droit de la part du Québec, de la France et des États-Unis à des débats fort intéressants au sujet des pratiques optimales, et c’est grâce à cet échange de données et à la démonstration de ce qui donne des résultats pour eux que nous pouvons faire avancer ce thème. En conclusion, on peut constater, d’après les communications données sur ce thème, que de nombreux travaux ont été réalisés depuis le dernier congrès. Les améliorations des équipements, des techniques et des substances aboutissent à des pratiques plus durables, et je pense que c’est la conclusion essentielle que nous pouvons en tirer. Les gens continuent de rechercher des améliorations dans les façons novatrices de voir les choses et d’agir, de même que les nouvelles façons de comprendre l’environnement. Les progrès technologiques contribuent de manière extraordinaire à la conception de nouvelles méthodes et de nouvelles substances qui permettent de lutter contre la neige et la glace. Les progrès constants et la compréhension du comportement de l’état de la surface de la chaussée durant l’hiver sont un élément d’autant plus crucial que le problème est très difficile à cerner lorsqu’on essaie d’appliquer les résultats obtenus en laboratoire à la réalité, même si c’est un élément indispensable pour qui veut comprendre ce qui se passe dans l’environnement pour pouvoir concevoir de meilleures stratégies face à l’hiver. Je tiens à nouveau à remercier tous les présentateurs, nos animateurs, nos coprésidents d’avoir contribué au succès des communications données sur ce thème. Mme Gudrun Öberg Merci, monsieur Nelson. Mous allons maintenant passer au cinquième thème, la viabilité hivernale et le transport durable. Et nous allons écouter le docteur Fumihiro Hara, du Laboratoire régional de recherches politiques, du Centre de génie du développement d’Hokkaido au Japon. Merci, madame la présidente, mesdames et messieurs. Je vais résumer les études présentées sur le cinquième thème, la viabilité hivernale et le transport durable. À propos de ce thème, 19 communications ont été données sur la viabilité hivernale durable par une minimisation de notre empreinte sur l’environnement et une réduction de la consommation d’énergie. Sur les 19, 15 communications de 10 pays ont été présentées verbalement, et 4 communications de 4 pays, par affiches. Je vais vous parler des études présentées à chacune de ces séances sur chacun des 4 sous-thèmes. En premier lieu, je résumerai les études présentées sur le sel et la route « un droit de passage ». Des chercheurs du Japon et des États-Unis ont présenté les résultats de recherches et d’analyses sur l’ampleur des impacts écologiques des sels de voirie, notamment sur la nappe phréatique, les eaux de surface et la végétation. La France a donné une présentation sur les effets des sels de déglaçage sur la mobilité des métaux dans le sol. Les résultats des recherches du Japon montrent que les sels de déglaçage ont des effets néfastes sur des secteurs limités le long de la route. Grâce à la mise en commun des résultats de ces recherches menées dans divers pays, il sera plus facile de déterminer l’ampleur des effets des sels de déglaçage et leur rapport avec les conditions climatiques et environnementales. Le thème suivant concerne les solutions de rechange du sel et la qualité du sel. Des groupes finnois et japonais ont rendu compte des résultats d’une évaluation des solutions de remplacement des sels de déglaçage, notamment les agents à base d’acide acétique. Les résultats de cette étude portent sur les systèmes de dispersion automatisés d’agents à base d’acide acétique et ont été présentés par le Japon. L’étude menée en Slovénie a porté sur les effets de la qualité des produits de déglaçage et la quantité de sel épandu sur les propriétés d’adhérence des routes. Une communication de la Finlande lors de la séance d’affiches a souligné les effets néfastes du formate de potassium, une solution de remplacement des sels de déglaçage, sur la corrosion des installations routières et qui doit faire l’objet d’une évaluation plus approfondie avant de l’utiliser comme produit de déglaçage. Le troisième thème était le sel, la neige en tant qu’options durables. Un essai visant à déterminer la quantité de CO2 produit par la production et le transport de sels de voirie, notamment de sel de roche et de sel de mer, a fait l’objet d’une communication de la France. Cet essai révèle que le rapport occasionnel entre le lieu de production du sel et les usagers de même que le moyen de transport du sel affectent la quantité de CO2 produite par ces activités. Des chercheurs japonais ont parlé des résultats d’études expérimentales sur un système de chauffage des routes à l’aide d’énergies renouvelables, notamment des sources chaudes ou de la géothermie. Ces études seront manifestement utiles pour réduire encore plus les émissions de CO2, mais elles nécessitent une évaluation des coûts-avantages et des examens de leur applicabilité. Le dernier thème est l’histoire de la viabilité hivernale dans divers pays. L’histoire de la viabilité hivernale en Lettonie, en Slovaquie et en Italie a été présentée par chacun de ces pays. Les études portaient sur les efforts visant à réduire la quantité de sels de voirie par la gestion des sels et leur épandage, de même que la mise au point de nouveaux équipements comme des déneigeuses qui permettent d’atteindre cet objectif. Une contribution spéciale visant à préserver le milieu naturel en bordure des routes a également été donnée dans le cadre de l’histoire de la viabilité hivernale. Ce sont là des exemples précieux auxquels d’autres pays pourront se référer. Enfin, je résumerai d’autres études présentées à la séance d’affiches. Le Japon et le Canada ont traité d’un projet visant à harmoniser l’amélioration du paysage routier, notamment par le reverdissement et les services de viabilité hivernale. Une proposition spéciale a été avancée sur la viabilité hivernale, notamment la plantation d’arbres au bord des routes et le tourisme routier durant l’été. L’Autriche a présenté un système de maîtrise des sels de voirie qui permet d’assurer la consommation économique de sels. Le Canada a présenté un projet intéressant, celui de la construction et de l’entretien manuels de routes de glace. Il se peut qu’un tel essai aboutisse à une diminution des sels de voirie épandus et des émissions de CO2, ce qui contribuera à préserver l’environnement naturel. Voilà un résumé assez détaillé des études présentées sur le cinquième thème. Je vous épargnerai mes explications… à savoir la conclusion, car mon exposé en a déjà traité. Pour conclure, je tiens à remercier de leur collaboration les auteurs des communications et les participants à la séance d’affiches sur le cinquième thème qui a complété cette séance. Je remercie également les membres du cinquième thème qui, par leurs efforts, ont contribué au succès de ce congrès. Merci beaucoup. Mme Gudrun Öberg Merci beaucoup, monsieur Hara. Et nous en arrivons au sixième thème, le dernier, la viabilité hivernale et l’impact du changement climatique, dont traitera le conseiller principal, Jan Ölander, Office suédois de la voirie. Merci, madame Öberg. Bonjour à tout le monde. Nous avons ce nouveau thème intitulé « Viabilité hivernale et impact du changement climatique », qui est tout à fait nouveau pour ce comité et également pour ce type de congrès. Mais nous avons réussi en définitive à avoir au moins sept communications. Nous avons examiné sept communications et nous avons également eu quatre présentations à la séance d’affiches. Nous avons eu cinq communications de quatre pays aux séances techniques. Nous avons appris des représentants de la Suède et des États-Unis de quelle façon il faut faire face aux changements climatiques. Ils ont élaboré des stratégies et procédé à des analyses sur les vulnérabilités qui portent sur l’impact des changements climatiques. Nous avons examiné le réseau routier et ce qui peut lui arriver. Et nous avons appris que cela est très difficile à prédire jusqu’ici, car nous ne savons pas grand-chose de ces phénomènes. L’Islande et le Canada ont mené des études sur les simulations de ce qui peut arriver et les impacts du climat hivernal sur la limitation du poids des essieux. La limitation du poids des essieux peut être très difficile pour des pays comme le Canada et les pays nordiques où il y a beaucoup de forêts et où les arbres voyagent par la route, en empruntant des routes de glace. Nous avons eu droit à un exposé du Canada, ou plutôt du Yukon. Ce territoire a un problème avec la route de l’Alaska. Mais cela est partiellement dû à la dégradation du pergélisol, de sorte que cela est très difficile à prédire et que nous allons réaliser certains essais fort intéressants là-bas, sur la manière de préserver les routes et de réhabiliter le pergélisol dans cette région. Le Canada a également parlé des limitations saisonnières du poids des essieux et a avancé certaines idées nouvelles sur la façon de construire des routes de glace, en raison du problème du réchauffement de la planète. Dans l’ensemble, et pour conclure tout cela, nous pouvons affirmer que les incidences des changements climatiques sur la viabilité hivernale sont très difficiles à prévoir. Vous savez sans doute qu’il y aura d’autres tempêtes. Mais s’agira-t-il de tempêtes de neige ou de tempêtes de pluie? Nous ne le savons pas vraiment, mais nous devons examiner différents scénarios pour nous préparer à ce genre de phénomène. La capacité de charge, comme je l’ai dit plus haut, risque d’être un élément très difficile, en particulier pour les pays nordiques, le Canada et ici même, qui sont tous tributaires de l’industrie forestière, de l’industrie du bois d’œuvre. Car il risque d’y avoir –et nous en avons déjà constaté les premiers signes en Suède– qu’il y a différents cycles durant un hiver. Cela veut dire que nous ne pouvons pas enlever le bois d’œuvre de nos forêts. Or, il y a beaucoup d’argent dans ce secteur. Et il y a certains pays qui ont analysé les réseaux routiers, ce qui incite à penser qu’il y a des problèmes de dégradation du pergélisol sous les routes de glace. Comme je l’ai dit, les deux choses ont un certain rapport. Nous avons également constaté que la Suède et les États-Unis ont procédé à une analyse de l’élévation du niveau de la mer, laquelle risque d’avoir des conséquences très profondes, non seulement sur la viabilité hivernale mais aussi sur tout l’entretien que nous devrons effectuer à l’avenir. Mais la principale conclusion, c’est que nous devons nous instruire davantage sur ce thème. Nous savons qu’il existe des modèles. Ce sont des gros modèles, mais nous n’en savons pas beaucoup sur ce qu’il advient des réseaux routiers et sur la façon de nous préparer à cette future tempête, qu’il s’agisse d’une tempête de pluie ou d’une tempête de neige. Je veux donc voir un plus grand nombre de modèles, pour que nous puissions les utiliser en tant qu’administrations des services de voirie et que responsables de l’entretien des routes à l’avenir, et j’espère que nous aurons d’excellentes occasions de le voir quand nous irons en Andorre dans quatre ans. Et, bien sûr, je tiens à remercier tous les auteurs des communications qui sont venus et les auteurs des séances d’affiches et des séances orales, et, bien sûr, mon groupe, qui m’a aidé dans tout cela. Et je tiens également à remercier la ville de Québec de nous avons si chaleureusement accueillis ainsi que tous les délégués qui ont fait de ce congrès une expérience mémorable. Merci. Mme Gudrun Öberg Merci, monsieur Ölander. Je tiens également à remercier tous les responsables de groupe que nous venons d’entendre, mais pas seulement eux, aussi tous les autres membres des comités techniques, et je tiens aussi à redire que nous avons bénéficié d’un excellent appui ici au Québec et également du Secrétariat général à Paris. Merci donc infiniment à tous. Je tiens également à mentionner un autre projet, celui d’une base de données sur la neige et le verglas. Nous avons actualisé la version que nous avions à Turin avec la contribution de certains nouveaux pays, mais également des pays que nous avions déjà dans la version de Turin. Nous avons désormais une description plus récente des différents pays. Et ce projet a été dirigé par Richard Charpentier du Québec. Et je le remercie beaucoup de ce travail colossal. Vous avez eu droit à un très court résumé des séances techniques, et j’en profite pour vous dire que notre comité technique a lui aussi des groupes de travail et qu’au cours de ces quatre ans, nous nous occuperons d’activités qui auront des débouchés comme ce que vous pouvez voir sur cette diapositive. Ce sont des études de cas sur les pratiques optimales de conception et de mise en œuvre des systèmes de gestion de l’information. Également des pratiques optimales sur les communications et sur ce que signifie la durabilité optimale dans l’optique des stratégies de la viabilité hivernale pour y parvenir, de l’impact des changements climatiques sur la viabilité hivernale, des mesures envisagées comme mesures préventives et, comme vous le savez, la définition du programme technique de ce congrès et également des séminaires. Nous avons eu un séminaire international en octobre dernier à Hradec Králové en République tchèque, dont le thème était la Solution technique à la viabilité hivernale durable. Et nous étions environ 180 participants à y assister, principalement de la République tchèque, mais également du comité technique. Vous trouverez tous ces éléments sur le site Web de l’AIPCR, dont l’adresse est www.piarc.org, et vous trouverez également tous ces documents dans la bibliothèque virtuelle. Vous pourrez également découvrir certains des documents promotionnels du séminaire que nous avons eu à Hradec Králové. Désormais, vous pourrez trouver également ces documents sur le site Web de l’AIPCR. Et je tiens à terminer en vous projetant certaines photos de la circulation hivernale en Suède, et je remercie tous ceux et celles qui ont participé à ce congrès. Merci beaucoup. La séance de clôture s’est poursuivie par la remise officielle du trophée au gagnant du premier Championnat international de chasse-neige, M. Ryan Campbell, des États-Unis. C’est la présidente de l’Association mondiale de la route, Mme Anne-Marie Leclerc, qui lui a décerné son prix. Ensuite, fut projetée la vidéo des moments forts de la compétition. En introduisant cette compétition au programme de ce 13e Congrès, les organisateurs ont souhaité offrir aux opérateurs de chasse-neige l’occasion d’échanger, de découvrir les méthodes de travail des uns et des autres et de devenir tous des collègues dans cette volonté d’offrir un meilleur service. Ils ont également voulu sensibiliser les congressistes et les exposants au travail remarquable des conducteurs de camion de déneigement qui, jour et nuit, mettent leurs talents au service de la mobilité des usagers pour leur assurer des routes sécuritaires et bien dégagées. La vingtaine de participants à ce premier championnat international venaient d’Andorre, du Canada et du Québec, de la Corée du Sud, du Japon, des États-Unis, de la France, du Maroc et de la Suède. Je tiens à saluer leur esprit sportif et à les remercier pour leur participation enthousiaste, ainsi que leur gouvernement qui a bien saisi l’occasion de reconnaître ces hommes. Cette compétition valorise la précision de la conduite, sa rapidité et son caractère sécuritaire. Les candidats étaient évalués en fonction de quatre grands critères : la ponctualité, l’inspection mécanique, l’habileté, et la rapidité. Avant d’accueillir le gagnant, je veux remercier le président du Comité organisateur de ce Championnat, M. Mario Bergeron, de même que tous les bénévoles qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire de ce Championnat une belle réussite. Je souhaite que cette première édition soit suivie de plusieurs autres. Maintenant vous accueillerez avec moi le gagnant du premier Championnat international de chasse-neige. Il s’agit de M. Ryan Campbell, un opérateur des États-Unis, c’est notre voisin du Sud pour nous, c’est un gars du Maine. Alors Monsieur Campbell, si vous voulez bien vous joindre à moi s’il-vous-plaît, bravo! Avant de servir le dessert, le maître de cérémonie a dévoilé le nom de l’exposant le plus écoresponsable, Ver-Mac, à l’occasion du concours mentionné dans le journal Blizzard. De plus, les efforts cumulés dans ce congrès écoresponsable auront permis de réduire efficacement la quantité de déchets durant ces quatre jours. Le 10 février, le taux de valorisation était de 78 %, ce qui est supérieur aux objectifs fixés par l’organisation. Un sincère remerciement à tous pour leurs efforts! Mme Anne-Marie Leclerc Bonjour, j’ai quelques mots très brefs à vous dire concernant ce rassemblement. Ce rassemblement de décideurs et d’experts de la viabilité hivernale au service des usagers de la route a montré, encore une fois, son utilité et son efficacité. Lundi, les décideurs, ministres, maires et dirigeants d’administrations routières se sont faits l’écho des experts qui, à la suite d’une longue et minutieuse préparation, ont présenté un bilan exhaustif de la viabilité hivernale. Ces nombreux conférenciers nous ont entretenus de la planification, de la gestion, de l’exécution, de sécurité routière, de mobilité, sujets qu’ils ont abordés dans des perspectives sociales, économiques et environnementales. Ils ont également traité du système d’information aux usagers, de son importance et ont passé en revue les techniques et technologies de déneigement et de lutte contre le verglas. Enfin, deux grands thèmes stratégiques chers à notre Association ont servi de trame de fond à ce congrès, soit la mobilité durable et l’effet des changements climatiques sur nos pratiques. Ce cliché 2010 de la viabilité hivernale permet d’apprécier le chemin parcouru depuis le dernier congrès qui s’est tenu à Turin en 2006. Elle permet également de mettre en lumière de nouvelles pistes de recherche et de fixer les objectifs de notre prochaine rencontre, qui aura lieu à Andorre en 2014. Plusieurs ingrédients sont à la base du succès d’un congrès. Le premier, c’est bien évidemment l’équipe technique, l’équipe technique B.5 qui, depuis 40 ans, se relaie pour organiser ce congrès de la viabilité hivernale et qui est aujourd’hui brillamment dirigée par sa présidente, madame Gudrun Öberg. Je la remercie très chaleureusement ainsi que les membres du comité technique, qui ont su rassembler un grand nombre d’experts par un programme patiemment développé, mettant en valeur les connaissances et le savoir-faire qui ont fait le succès de ce congrès de Québec. Le second ingrédient, tient du travail exceptionnel de l’équipe du secrétariat général et de sa longue expérience dans l’organisation de rassemblements dédiés aux décideurs et aux experts issus d’administrations routières gouvernementales. Le troisième et dernier ingrédient a trait au gouvernement hôte du congrès. D’abord, son attachement aux valeurs de l’Association que sont la coopération et l’engagement dans une perspective de développement des connaissances et de leur partage. Son degré d’implication en matière de viabilité hivernale mais aussi son savoir-faire dans l’organisation de tels événements sont aujourd’hui largement démontrés. Je tiens à remercier le gouvernement du Québec, monsieur Michel Boivin, premier délégué, monsieur Alain Labonté qui a su diriger l’équipe de Québec 2010 et monsieur Mario Bergeron sans qui la compétition de chasse-neige n’aurait été possible. Je remercie également les exposants qui constituent un élément-clé de nos congrès. Et en terminant, mes plus sincères remerciements s’adressent aux congressistes, vous qui avez donné tout un sens à cette organisation. Je vous souhaite un bon retour et nous vous parlerons prochainement des congrès qui s’en viennent. J’espère vous y voir tout aussi nombreux et surtout tout aussi enthousiastes. Merci beaucoup. Le Secrétaire général de l’Association mondiale de la route, M. Jean-François Corté, a présenté les deux prochains rendez-vous de l’Association, à savoir le XXIVe Congrès mondial de la route à Mexico, en 2011, et le XIVe Congrès international de la viabilité hivernale à Andorre la Vieille, en 2010. Il a ensuite invité les responsables de ces deux organisations à venir présenter ces congrès. Responsable de l’organisation du XXIVe Congrès mondial de la route à Mexico (Mexique), en 2011, M. Rodolfo Felix Flores Télécharger la présentation : Tout d’abord, je voudrais exprimer toute ma reconnaissance à ceux et celles qui ont organisé ce congrès. Ils nous donnent chaud au cœur malgré le froid! Je suis ici pour vous annoncer le congrès qui aura lieu à Mexico en 2011, au mois de septembre. Il s’agira du 24e congrès de l’histoire de l’Association mondiale de la route, qui a 100 ans. Nous vous invitons tous et toutes à venir partager vos expériences et votre savoir-faire, à venir actualiser vos connaissances ou peut-être à nous parler de vos problèmes ou de vos innovations à l’occasion de cet extraordinaire congrès qui aura lieu à Mexico en 2011. Nous attendons plus de 4 000 personnes, 50 ministres, 500 exposants de plus d’une centaine de pays du monde. C’est donc une chance inouïe. Nous avons sélectionné pour vous des sujets fort intéressants dont le principal thème sera : « La mobilité, la durabilité et le développement » et tout s’articulera autour de l’amélioration du niveau de vie de tous les êtres humains. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi comme slogan de ce congrès « Des routes pour une vie meilleure ». Ne pensez-vous pas que le moment est venu de partager vos expériences et vos connaissances afin d’améliorer la qualité de vie du monde entier? Je le pense pour ma part. Et je pense que vous aussi devez être de cet avis. Je vous invite donc à ne pas manquer cette occasion et à venir participer à notre tâche commune qui est d’améliorer la qualité de vie du monde entier. Nous organiserons ce congrès dans trois langues : nous nous exprimerons en espagnol, également en français et en anglais. Et nous offrirons des services d’interprétation pour vous faciliter la vie. Le programme que nous avons conçu prévoit une séance d’ouverture, une séance de clôture, une importante séance des ministres, 18 séances des comités techniques, 13 séances spéciales et 4 séances sur les orientations stratégiques. Nous organiserons des visites, des visites techniques, nous aurons également des séances d’affiches. Et, à l’instar de tout congrès de ce type, nous aurons un programme social. Le programme social est destiné aux accompagnateurs. Nous mettrons à votre disposition un hôtel d’accueil où vous pourrez assister à certaines de nos manifestations culturelles et, bien sûr, au traditionnel dîner gala organisé pour ce type de congrès dans le monde entier. Nous lancerons un appel de communications très prochainement. Si donc vous souhaitez participer à cette métamorphose du monde, vous êtes invités à consulter notre site Internet, où vous pourrez découvrir très bientôt des communications hautes en couleur. Et nous accepterons les rapports nationaux de même que les communications individuelles. Ces dernières donneront droit à des prix, les prix de l’AIPCR. Toute l’information à ce sujet figure également sur notre site Internet. Nous organiserons une exposition, une exposition de 12 000 m2, de 130 000 pi2, où vous pourrez exposer vos produits, vos innovations et tout ce que vous souhaitez faire découvrir au reste du monde. Vous pouvez donc faire vos réservations dès aujourd’hui et vous aurez la chance de découvrir notre merveilleux pays. Vous aurez la chance d’apprendre à connaître notre grande culture, notre météo extraordinaire et les habitants charmants de notre pays qui vous attendent les bras ouverts. Venez donc à Mexico. Comme je vous l’ai déjà dit, nous vous attendrons les bras ouverts et je peux vous garantir que vous ne regretterez pas cette expérience. Merci beaucoup de m’avoir écouté. Tout d’abord, pourquoi les couleurs de la neige? Les couleurs de la neige en fait, on gère la viabilité hivernale dans notre pays par plusieurs couleurs, un peu comme le style d’un feu rouge. Un des objectifs est de garantir la mobilité de toute la population qui réside dans notre pays. C’est la volonté de garantir la mobilité de tous les touristes qui viennent tous les ans principalement pour motif de ski dans notre pays. Pourquoi les couleurs de la neige? En fait, derrière tout protocole, il y a beaucoup de technologie. Faut savoir qu’on dispose de plusieurs centres de contrôle aussi bien au niveau trafic qu’en viabilité hivernale. En fait, 90 % de notre réseau routier est informatisé. Nous avons de l’information en continu à travers tous les systèmes technologiques disponibles à notre portée et un équipement extraordinaire qui fait que nous ayons un parc de machines assez exceptionnel pour les caractéristiques de notre pays, à savoir un chasse-neige pour chaque 13,5 km de routes. On peut dire qu’aujourd’hui, l’Andorre, pour ceux qui ne connaissent pas, est vraiment à la pointe de la technologie en ce qui concerne la viabilité hivernale. On veut que l’Andorre soit un point de rencontre pour partager toute cette expérience qu’on a en viabilité hivernale. L’Andorre est un pays de 468 km2, au milieu des montagnes, dans les Pyrénées. Il faut savoir que ce sera la première fois dans l’histoire de l’AIPCR que le congrès de la viabilité hivernale se tiendra dans le massif des Pyrénées. Ce congrès est le succès d’une candidature avec l’appui de la France, avec l’appui de l’Espagne, des appuis inconditionnels qui ont fait qu’aujourd’hui je sois là, qu’aujourd’hui je puisse vous inviter dans quatre ans à participer à ce congrès qui aura lieu chez nous. Andorre la Vieille est une ville moderne. C’est la capitale de la principauté dans le Nord. C’est une ville, c’est un des pays les plus sûrs au monde. C’est un des pays qui partage son écoresponsabilité aussi, 10 % du territoire de la principauté d’Andorre est déclaré patrimoine de l’UNESCO. C’est un excellent endroit pour tout ce qui est business mais aussi pour tout ce qui est plaisir. Pour ceux qui auraient des doutes où se trouve l’Andorre peut-être la première fois, on se trouve donc au milieu du massif pyrénéen entre l’Espagne et la France avec une très bonne communication avec ces deux pays, des aéroports internationaux de Toulouse, de Barcelone. C’est en moins de deux heures de route chez nous avec un système permanent de navettes qui vous permet d’accéder à la principauté d’Andorre en tout temps et à tous moments et pas trop loin aussi des aéroports internationaux de Madrid et de Paris. Nous disposons d’un centre de congrès. Andorre la Vieille dispose d’un centre de congrès de plus de 4 000 m2 et nous avons aussi une expérience assez importante sur ce qui est la réalisation d’événements sportifs, d’événements culturels. À titre indicatif, le tour de France est déjà passé plusieurs fois chez nous, donc avec une résonnance internationale très importante. Il faut savoir aussi que l’Andorre, pour ceux qui connaissent pas, est membre de l’AIPCR depuis 25 ans. Donc, y a une longue histoire de participation de l’Andorre avec toute la relation qu’on peut avoir avec l’AIPCR. Trois langues seront les trois langues officielles de notre congrès un peu à l’image du Mexique. Le français et l’anglais et l’espagnol seront donc langues officielles de ce congrès. Comme je vous ai dit tout à l’heure, un centre de congrès de plus de 4 000 m2 nouveau, plus de 9 000 m2 d’exposition et tout ceci à 15 minutes d’une offre hôtelière des plus importantes à savoir 38 000 places d’hôtels dans notre pays, lesquels plus de 2 500 places sont à moins de 15 minutes du Centre. On veut que ce soit un congrès qui s’ouvre vers l’extérieur. On veut offrir des caractéristiques du congrès de très haut niveau, comme les visites techniques que nous allons vous offrir, les démonstrations des parcs-machines. On espère qu’ils seront à la hauteur. Bien entendu, nous avons la volonté et nous aurons le plaisir de vous inviter au deuxième Championnat international de chasse-neige dans notre principauté. On essaiera de faire aussi bien qu’ici, au Québec. Il faut savoir aussi que l’Andorre n’est pas que congrès, n’est pas que business, nous espérons vous faire découvrir aussi nos sports, notre nature et notre culture. Merci à tous et j’espère que ces quelques images, ces quelques mots enthousiastes qu’on a tous mis dans la réalisation de ce projet vont vous convaincre de venir et on vous attend tous à l’Andorre en 2014. Merci beaucoup. Sous-ministre des Transports du Québec et président du comité organisateur du XIIIe Congrès international de la viabilité hivernale, M. Michel Boivin Monsieur Palmitjavila, permettez-moi d’abord de vous féliciter pour la qualité de votre intervention. Vous nous démontrez que vous êtes particulièrement motivé et enthousiaste, et il me semble que ce sont là deux ingrédients indispensables pour vous lancer dans l’aventure qui va être la vôtre dans les années qui viennent pour organiser le prochain congrès. J’espère que celui que vous avez vécu ici vous aura permis de profiter de l’expérience québécoise. Je ne doute pas que vous saurez déployer toute votre énergie afin que les congressistes du monde entier puissent profiter de ces quelques jours d’échanges fructueux. J’aimerais profiter de la présence du ministre andorrais, l’honorable Vicenç Alay, pour lui souhaiter sincèrement la meilleure des chances dans cette magnifique entreprise. Je suis déjà persuadé que le XIVe Congrès de la viabilité hivernale, à Andorre, connaîtra un vif succès! Monsieur le ministre, je vous cède la parole avec plaisir. Ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de l'Agriculture de la Principauté d’Andorre, M. Viçenq Alay Ferrer Merci, monsieur Boivin, de vos paroles. Je tiens à remercier tout d’abord le gouvernement fédéral du Canada, le gouvernement du Québec, la mairie et la ville de Québec, bien sûr le comité organisateur et l’Association mondiale de la route, particulièrement madame Leclerc. Merci à tous, merci pour votre accueil et des félicitations sincères pour la qualité de l’organisation et pour la réussite de tous les travaux qui sont produits dans ce congrès. Le congrès du Québec 2010, on l’a dit, c’est le premier congrès en Amérique. Le congrès de 2014 à l’Andorre la Vieille sera le premier congrès aux Pyrénées. Je félicite le congrès 2010 pour tout le travail. Je veux aussi profiter de l’occasion pour encourager les organisateurs du prochains congrès au Mexique, en 2011. Tous mes encouragements vont également à mes collègues pour le travail et pour l’espoir d’un bon congrès en 2014 à l’Andorre. On vous y attend. Soyez les bienvenus en principauté d’Andorre. Merci. M. Michel Boivin Merci, monsieur le Ministre. L’objectif du congrès qui se termine aujourd’hui était de faire le point sur les meilleures pratiques en matière de viabilité hivernale et de discuter des problématiques qui préoccupent les experts et les décideurs. Ce congrès nous a également permis d’explorer des pistes de réflexion commune et d’envisager des solutions qui nous aideront à offrir aux citoyens des systèmes de transport routier toujours plus performants, dans une perspective de développement durable. Je considère que ces objectifs ont été largement atteints. Je me permets de vous lancer à tous et à toutes un sincère bravo! Je souligne, à mon tour, la contribution exceptionnelle des membres du comité organisateur et je ne peux passer sous silence l’engagement de l’Association et de sa présidente, madame Anne-Marie Leclerc, qui ont largement contribué à l’organisation et au succès de ce congrès. Je remercie les exposants, les conférenciers, les congressistes qui on fait preuve d’une très grande ouverture à partager leur expertise et leurs expériences avec leurs collègues du monde entier. Voilà la clé du succès d’un tel événement et l’esprit même de la mission de l’Association à laquelle nous adhérons tous avec fierté. Je vous en remercie. En terminant, je souhaite à ceux qui restent chez nous un agréable séjour au Québec et à ceux qui partent un bon retour à la maison. Merci. |
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