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Cérémonie d'ouverture


Lundi, 8 février, de 15 h à 16 h 30, Salle 200

Maître de cérémonie : M. Pierre Villa

À la cérémonie d’ouverture, les congressistes ont vécu leur première tempête hivernale québécoise grâce à une présentation multimédia originale ponctuée de jeux de lumière impressionnants, ainsi qu’à un numéro énergique réalisé par des artistes acrobates qui ne manquaient pas de talent.


Animation visuelle


Spectacle d’ouverture

Ensuite, quelques dignitaires ont pris la parole, à commencer par la présidente de l’Association.


Présidente de l’Association mondiale de la route,
Mme Anne-Marie Leclerc

Je tiens d’abord à vous exprimer tout le plaisir que j’ai à vous voir aussi nombreux. Vous êtes plus de 830 participants et je vous remercie d’être ici à Québec avec nous. Vous avez fait ce déplacement à Québec afin de participer à cette 13e édition du Congrès international de la viabilité hivernale. C’est un congrès de l’Association mondiale de la route (AIPCR) et je vous en remercie. Vous participez ainsi au premier Congrès en viabilité hivernale dans les Amériques.

Au nom de l’AIPCR et de ses membres, je tiens à remercier le gouvernement du Québec, hôte de ce congrès, le gouvernement du Canada, la Ville de Québec et le ministère des Transports du Québec pour leur accueil très chaleureux.

Vous me permettrez également de souligner le travail remarquable du Comité organisateur Québec 2010.  De concert avec l’équipe du Secrétariat général de l’AIPCR et en étroite collaboration avec le Comité technique de la viabilité hivernale, ces personnes ont travaillé sans relâche au cours des dernières années pour mettre au point un programme d’exception. Il nous revient maintenant de faire de ces quelques jours une occasion d’échanges fructueux, de discussions animées et de partage… Bref une réussite complète!

La neige, le verglas et le froid sont des réalités partagées par plusieurs pays. Les administrations routières doivent également composer avec des événements extrêmes imprévisibles, qui affectent directement l’économie et la vie des sociétés. Nos collègues américains sont effectivement tous coincés à Washington.

Les changements climatiques perturbent justement ce qui régule le climat. En Europe, comme dans plusieurs États des Amériques, cette situation affecte la mobilité des usagers du réseau routier et de leur sécurité. Le thème de ce congrès, « La viabilité hivernale durable au service des usagers », est donc des plus pertinents. Vos discussions et les résultats de ces échanges devront inspirer les travaux de l’Association et nous guider vers des solutions susceptibles d’assurer une mobilité sécuritaire et durable.

Ce congrès vise essentiellement à faire le point sur les meilleures pratiques en matière de viabilité hivernale, il nous sert également à apprécier le chemin parcouru depuis le congrès de Turin, en 2006, et à discuter des enjeux qui préoccupent les experts et les décideurs.

Durant ces quelques jours, nos échanges se dérouleront dans un environnement des plus propices et, bien sûr, représentatifs de notre propos. Québec et hiver vont de paire, vous le constaterez.

Ainsi, chacun aura l’occasion de s’enrichir de nouvelles connaissances, de valider ses analyses prospectives et ses pratiques et de dégager des avenues de recherche qui, au cours des prochaines années, constitueront la trame de vos travaux et de ceux du Comité technique de la viabilité hivernale.

Je souhaite donc à toutes et à tous un excellent congrès. Rappelez-vous que son succès repose maintenant sur chacun d’entre vous et sur votre participation active aux activités inscrites au programme.

L’objectif ultime, je le rappelle, est de produire un état de situation le plus exhaustif possible sur la viabilité hivernale afin de nous guider, au cours des prochaines années, et de guider nos décideurs et tous ceux qui sont engagés au service de la mobilité durable pour le bénéfice des usages et des citoyens.

Sur ce, je vous souhaite un excellent congrès!



Maire de la ville de Québec, M. Régis Labeaume

C’est avec un grand plaisir que je vous accueille à Québec à l’occasion de ce 13e Congrès de la viabilité hivernale.

Cette grande rencontre internationale constitue une formidable occasion de partager les expériences et les expertises de centaines de personnes, spécialistes ou représentants des citoyens, concernés par les problématiques supportées par les États et les villes qui vivent l’hiver.

Les rigueurs de l’hiver nous obligent à nous dépasser, à sans cesse imaginer de nouvelles solutions pour en atténuer les impacts et les contraintes. Des rencontres comme celle que nous allons vivre au cours des prochains jours sont essentielles au partage des savoirs et au réseautage des intérêts et des problématiques.

Je suis convaincu qu’au sortir de ces trois jours, nous verrons tous un peu différemment nos problèmes et nous constaterons que de nouvelles solutions émergent.

La ville de Québec est l’endroit parfait pour tenir ce congrès. Cette ville connaît véritablement l’hiver, car il est impossible de vivre cinq mois de neige et de froid chaque année et de ne pas être prêt à affronter toutes les situations.

Au fil des siècles, les résidents de Québec ont appris à vivre avec des centaines de centimètres de neige et des périodes de froid intense. Que ce soit pour se déplacer, travailler ou s’amuser, l’hiver fait partie intégrante de notre vie. Une multitude d’adaptations, souvent le fruit de l’imagination de ses citoyens, font de Québec une ville qui vit l’hiver avec bonheur, pas toujours mais généralement, plutôt qu’en essayant constamment de lutter contre ses aspects les plus rébarbatifs.

À Québec, nous aimons tellement l’hiver que, depuis 56 ans, nous lui consacrons chaque année ce qui est devenu la plus grande fête en l’honneur de l’hiver au monde, le Carnaval de Québec. Je vous invite d’ailleurs à y participer et à vous imprégner de l’hiver québécois. Allez au-devant des gens de Québec. Vous sentirez tout de suite la chaleur de leur accueil et leur volonté de vous connaître et de faire connaître évidemment leur ville.

Permettez-moi de conclure en vous souhaitant un très bon séjour dans la ville de Québec et n’hésitez pas à y  dépenser beaucoup d’argent, cela fera plaisir au maire!

Bon congrès, bon Carnaval et bon séjour dans notre très belle ville d’hiver qu’est Québec!



Ministre des Transports du Canada, M. John Baird

Je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui pour accueillir des ministres et des dignitaires venus des quatre coins du monde pour séjourner dans la Ville de Québec, au sein de la magnifique province du Québec, et au Canada.

Je ne sais pas combien d’entre vous êtes des représentants élus, comme bon nombre d’entre nous le sommes. Il s’agit peut-être d’un problème unique au Canada, mais parfois, au Canada, on dit des représentants élus qu’ils ont l’égo gonflé, qu’ils ont une trop haute estime d’eux-mêmes. Et c’est pour cette raison qu’il est si important de passer du temps avec nos électeurs. Je prononçais un discours hier dans ma circonscription, et lorsque je suis entré pour faire mon discours, il y avait environ 200 personnes dans la salle. J’ai félicité l’organisateur d’avoir rassemblé une si grande foule – comme je tiens à le faire aujourd’hui – et il m’a répondu : « vous savez, c’est une grande foule, mais lorsque nous accueillons un bon conférencier, nous sommes capables d’attirer trois fois plus de gens » [Rires]. Voilà pourquoi il est si important que les représentants élus passent du temps dans leurs collectivités.

C’est bien sûr un grand plaisir pour moi de dire bienvenue au Canada au nom de notre gouvernement et au nom de notre premier ministre, Stephen Harper. Je voudrais féliciter Anne-Marie Leclerc et le gouvernement du Québec, de même que mon homologue provinciale Julie Boulet pour le bon travail qu’elle a fait. Pour vous aussi, monsieur le maire, pour l’accueil chaleureux que la Ville de Québec donne aux conférenciers de tous les coins du monde.

De toutes les régions du pays, Québec est probablement le seul endroit au Canada qui déploie autant d’énergie pour célébrer l’hiver. Il s’agit de toute évidence de l’endroit idéal pour tenir ce grand événement. J’aimerais tout particulièrement souhaiter la bienvenue aux travailleurs du monde entier qui occupent diverses fonctions dans le domaine des transports. Au Canada, la Transcanadienne compte 24 000 km de routes, ce qui est immense. Au Canada, comme dans votre pays, il y a d’importantes variations dans les conditions météorologiques, ce qui représente un défi de taille en ce qui a trait à nos routes et à nos autoroutes. Le congrès est une excellente tribune qui nous permet de renforcer la coopération, d’échanger des pratiques exemplaires et de mieux répondre aux besoins de notre population et de nos citoyens.

La grande majorité des routes et des rues ici au Canada est de la compétence des provinces et des municipalités. Il se fait un très bon travail partout au Canada et spécialement ici, à Québec. Les conditions routières hivernales au Canada présentent d’importants défis : pour notre économie, il importe d’assurer le transport des marchandises, à l’échelle nationale et internationale, et pour notre mode de vie, il faut assurer que les familles puissent vaquer à leurs occupations, que les enfants puissent aller à l’école et que les gens puissent se rendre au travail. Les conditions routières hivernales ont également un impact considérable sur la sécurité et mettent celle‑ci au tout premier plan.

La province du Québec a adopté au cours des dernières années de nombreuses mesures exceptionnelles visant à renforcer la sécurité du public voyageur, et la sécurité fera sans aucun doute partie des grands sujets abordés dans les prochains jours. À l’heure actuelle, le Canada investit à des niveaux sans précédent dans les routes, les ponts et les autoroutes du Canada. Dans le cadre de notre plan d’action économique, qui vise à surmonter les défis croissants de notre économie mondiale, nous avons littéralement dépensé, au cours d’une période de deux ou trois ans, des dizaines de milliards de dollars sur l’infrastructure publique aux quatre coins du pays. Les investissements dans nos routes, nos ponts et nos voies publiques sont de toute première importance. Nous les considérons comme une priorité absolue et, de fait, nous passons de la parole aux actes.

J’aimerais profiter de l’occasion pour vous souhaiter un excellent congrès. Je vous souhaite également beaucoup de succès dans vos délibérations. J’espère que vous apprécierez votre séjour ici, dans la belle province du Québec. Merci beaucoup et bienvenue.



Ministre des Transports du Québec, Mme Julie Boulet

Tout d’abord permettez-moi de remercier chaleureusement l’Association mondiale de la route qui nous a confié l’organisation de cet événement prestigieux. Le Congrès international de la viabilité hivernale représente pour nous un moment privilégié où les échanges entre experts sont à l’honneur et où nous pouvons prendre toute la mesure des défis qui se présentent à tous les pays ayant à assurer la mobilité hivernale de sa population.

Le gouvernement du Québec désirait accueillir ce congrès depuis plusieurs années. Nous sommes donc très fiers aujourd’hui d’en être l’hôte, d’autant plus que c’est une première en Amérique.

C’est un honneur de vous accueillir chez-nous, à Québec, une ville exceptionnelle qui a su conserver au fil des siècles son charme et ses origines françaises tout en se développant de manière dynamique et constante. En 2008, Québec a fêté avec grand succès son 400e anniversaire de fondation.

La saison hivernale, nous l’avons apprivoisée et nous profitons pleinement des activités de plein air qu’elle nous offre et qui font la marque du Québec et de ses grands espaces.

À ce titre, le Carnaval de Québec, comme vous en parlait le maire précédemment, le Carnaval qui se déroule actuellement tout près d’ici, est un exemple éloquent. C’est le plus grand carnaval d’hiver au monde. Il vient en troisième place au palmarès des grands carnavals, suivant de près les célèbres carnavals de Rio et de la Nouvelle-Orléans. Il attire, année après année, des milliers de touristes québécois et étrangers.

D’un point de vue de viabilité hivernale, l’arrivée de l’hiver nous lance plusieurs défis. Chaque année, toutes les équipes du ministère des Transports du Québec se mettent à pied d’œuvre pour assurer, en toute circonstance, l’accès à un réseau routier de près de 30 000 km.

La vie au quotidien est donc modulée par les conditions de chaussées et de circulation qui affectent les activités sociales et économiques de tous nos citoyens.

Le défi est grand, il est gigantesque. Le territoire du Québec est immense. Il couvre quelque 1,7 million de kilomètres carrés. Selon les régions, l’hiver dure entre 18 et 25 semaines par année, et le Québec reçoit en moyenne 300 cm de neige par année.

Nous arrivons de mieux en mieux à atteindre l’objectif d’assurer la mobilité sur nos routes en tout temps grâce à l’expérience acquise depuis de nombreuses décennies en matière de viabilité hivernale et à l’expertise de nos équipes. Nos multiples échanges avec nos partenaires d’ici et d’ailleurs sont également, pour nous, des gages d’amélioration continue.

Tout cela dans un contexte où nous devons composer avec un essor marqué des transports routiers motorisés, avec la nécessité de mieux protéger notre environnement, avec les impératifs liés au développement durable et avec les effets directs des changements climatiques.

Grâce, entre autres, aux enseignements des précédents congrès de la viabilité hivernale, nous avons pu améliorer notre efficacité à maintenir notre réseau routier opérationnel. Alors ce genre de congrès nous force ou nous permet de devenir meilleur et d’apprendre sur ce qu’il se fait ailleurs sur ce qu’il se fait de mieux que chez-nous et de copier à la limite ce qui se fait de mieux ailleurs pour pouvoir l’amener chez nous et faire en sorte d’améliorer notre efficacité et notre opérationnalité. Au fur et à mesure, nous modifions nos pratiques. Nous réussissons à obtenir des gains substantiels, bien qu’il soit nécessaire de demeurer vigilants et de toujours mettre l’épaule à la roue pour faire plus, pour faire mieux.

C’est pourquoi les nombreux échanges que suscitera ce 13e Congrès international de la viabilité hivernale sont si importants et si pertinents.

Ce congrès s’inscrit parfaitement dans cette nécessité d’adapter constamment nos façons de faire en fonction de conditions météorologiques très changeantes, notamment en période hivernale. Il offrira également des pistes de réflexion communes et proposera des solutions qui nous aideront à offrir aux citoyens des systèmes de transport routier toujours plus performants, dans une perspective de développement durable.

Je tiens à vous remercier d’être présents à ce congrès en aussi grand nombre et je vous invite à participer activement aux discussions. Vos compétences, vos expériences, votre savoir-faire seront, j’en suis convaincue, le gage de rencontres fructueuses.

À cet égard, je tiens à féliciter le comité organisateur du congrès qui a réuni, à Québec, des participants et des participantes d’une aussi grande qualité. L’ensemble des présentations, la variété et la pertinence  des séances techniques et des autres activités en témoignent aisément.

Je veux aussi souligner la contribution de tous nos partenaires qui ont fait équipe pour créer des conditions efficaces de travail et de réalisation de ce grand congrès.

Je vous souhaite un congrès enrichissant et je sais que vous quitterez Québec avec de nouvelles connaissances, de nouveaux amis et de nouvelles perspectives d’affaires. Vous savez, un tel congrès, c’est un lieu d’échanges, de partages, de partages de connaissances, d’échanges de nouvelles technologies, de nouvelles façons de faire. Mais c’est aussi un moment exceptionnel de s’amuser. Vous êtes ici dans une ville où la population est extraordinairement chaleureuse et accueillante. Profitez de votre séjour pour pouvoir en rapporter de merveilleux souvenirs. Alors bienvenue chez nous, bon congrès à tous et bons travaux à tous les gens qui seront sur les tableaux de discussions.

Merci beaucoup et bonne journée!  


Ouverture officielle du congrès


Les dignitaires ont ensuite procédé à l’ouverture officielle du congrès, avant de laisser la place à la présidente du Comité technique B.5 Viabilité hivernale de l’AIPCR et au président du comité organisateur pour présenter le contenu du congrès.








Présidente du Comité technique B.5, Mme Gudrun Öberg,
et président du comité organisateur, M. Michel Boivin

Télécharger la présentation :

M. Michel Boivin :
À mon tour de vous souhaiter la bienvenue à ce congrès, qui, j’en suis persuadé, sera à la hauteur de vos attentes. Lors de votre inscription, vous avez reçu le guide du congressiste dans lequel vous trouverez l’information détaillée pour les trois jours de rencontres qui débuteront demain. Mon propos ainsi que celui de madame Gudrun Öberg qui m’accompagne vise essentiellement à vous donner quelques repères dans cette riche programmation.

Le programme débute donc demain à 8 h 30 avec la séance des maires des villes d’hiver. Pour la première fois dans un congrès d’hiver de l’Association mondiale de la route, une tribune est offerte au monde municipal pour aborder les problématiques du service hivernal dans différents contextes urbains. Cette séance est une initiative très intéressante pour tous les congressistes qui seront à même de constater les préoccupations des élus municipaux. Je tiens à remercier la Ville de Québec d’avoir accepté de relever le défi et en aborder le thème de la gouvernance économique et financière de la viabilité hivernale.

La séance des ministres suivra immédiatement en abordant la question suivante : Comment promouvoir une mobilité hivernale adaptée au climat ? En effet, les usagers de la route sont exigeants, et cela de façon bien légitime. Les gouvernements et tout particulièrement les ministères et les organismes publics responsables des transports ont pour mission d’assurer, sur leur territoire, la mobilité durable des personnes et des marchandises en toute circonstance.

Pour les pays qui doivent assumer cette responsabilité dans des conditions hivernales de neige et de verglas, le défi est majeur et parfois onéreux. À ce point sollicités, les gouvernements doivent, dans une perspective de développement durable, promouvoir une mobilité hivernale adaptée au climat qui est différente de la mobilité durant les autres saisons. Vous connaîtrez demain la vision du Québec, du Canada, de l’Espagne, d’Andorre, du Maroc et de la Corée sur cette problématique.

Ces deux séances plénières se déroulent dans cette même salle, au niveau 2 du Centre des congrès. C’est également à cet étage que vous trouverez le salon des conférenciers, en jaune sur le plan, où chaque conférencier doit venir vérifier sa présentation la veille de sa conférence, ainsi que 3 des 5 salles de séances techniques, en vert sur le plan. Pour vous parler des séances techniques, je passe dès maintenant la parole à madame Gudrun Öberg, présidente du Comité B.5 et responsable du programme technique.

Mme Gudrun Öberg :
Merci. En effet, il y a 3 salles au niveau 2. Il y a aussi 2 salles au niveau 3 pour les séances techniques. Donc, un total de 5 séances auront lieu en parallèle durant les 3 prochains jours. Au nom du Comité technique B.5 Viabilité hivernale de l’AIPCR, je vous souhaite, à vous tous qui venez de différents endroits dans le monde, la plus cordiales des bienvenues. Le rôle de notre comité technique dans ce congrès était d’évaluer les résumés de même que les communications complètes afin de préparer les séances techniques et de les classer par sujets.

Je vous assure que les prochains jours seront des plus intéressants. J’ai lu tous les résumés et j’ai été à même de constater leur pertinence. C’est pourquoi je vous invite à assister au plus grand nombre de séances possible.
 
On compte 6 thèmes et 28 séances orales composées de 111 présentations individuelles, dont 50 % feront aussi l’objet d’une séance d’affiches. Deux séances s’ajoutent aussi pour présenter la Base de données 2010 sur la neige et le verglas par 6 représentants de leurs pays respectifs.

Toutes ces présentations couvriront plusieurs aspects de la viabilité hivernale. Voici maintenant plus d’information sur les séances.

Au thème 1 Planification, gestion et exécution de la viabilité hivernale, il y aura 6 séances, dont 2 intitulées « Aperçu des politiques et stratégies nationales », 2 autres sur les « Méthodes de gestion de la viabilité hivernale », une concernant l’ « Interaction entre usagers de la route et agences routières » et une dernière sur « Les contrats de viabilité hivernale : un challenge ».

Le thème 2 Sécurité et mobilité en hiver : aspects sociaux, environnementaux et économiques présentera 4 séances : « Accident et trafic : analyse de flux », « Information optimisée des usagers pour une meilleure sécurité routière », « Problèmes de trafic et solutions spécifiques en période hivernale » et « Viabilité hivernale durable dans les tunnels routiers ».

Le 3e thème Systèmes d'information sur la viabilité hivernale abordera aussi 6 séances dont la première  « Enregistrement et observation du temps et des conditions routières », la deuxième « Prévision du temps et des conditions routières », 2 autres sur les « Systèmes d’aide à la décision » ainsi que 2 dernières sur les « Technologies utilisant des véhicules ».

Le thème 4 Techniques et technologies de déneigement et de lutte contre le verglas sera composé de 7 séances : « Techniques innovantes pour le déneigement » (2 séances),  « Environnement et maîtrise du déneigement », « Techniques pour l’application de produits de déglaçage », « Mesure de l’état de surfaces des routes en hiver », « Analyse de l’épandage des produits de déverglaçage » et « Prévenir ou lutter contre la neige et le verglas ».

Quatre séances composent le thème 5 Viabilité hivernale et transport durable : « Le sel et la route ″un droit de passage″ », « Alternatives au sel et qualité du sel », « Sel / Neige – options durables » et « Histoire de la viabilité hivernale dans différents pays ».

Le thème 6 Viabilité hivernale et impact du changement climatique comporte une seule session du même nom.

Dans la trousse du congressiste, que vous avez reçue à votre arrivée, vous avez tous les détails concernant les différentes sessions et les présentations. Le programme technique comporte aussi d’autres éléments, n’est-ce pas, monsieur Boivin?

M. Michel Boivin :
C’est exact. Pour compléter le programme des séances du congrès, certains d’entre vous ont choisi de s’inscrire à des visites techniques, le mercredi après-midi.

Nous avons mis à contribution différents partenaires du ministère des Transports pour vous offrir une variété de sept visites techniques. Tous les sites sont à proximité du Centre des congrès : vous aurez donc plus de temps pour visiter les installations et pour échanger avec les experts que vous y rencontrerez.

Je vous donne la liste des sites : des centres de services effectuant les opérations d’entretien, un centre d’information et de gestion de la circulation, un centre de coordination des interventions d’urgence, une fondeuse à neige, un lieu de gestion d’élimination des neiges usées, un traversier et des pistes d’aéroport. Nous avons souhaité élargir au plus vaste domaine des transports possible et vous inviter à découvrir d’autres manières de concilier le transport des usagers et la réalité hivernale. Les villes de Québec et, sur la rive-sud, de Lévis vous ouvrent leurs portes. Dans toutes ces visites, vous remarquerez que les préoccupations sont les mêmes et qu’il s’agit de celles qui sont au cœur de ce congrès : le service aux usagers, d’une part, et les préoccupations environnementales, d’autre part.

D’un point de vue purement logistique, j’attire votre attention sur le fait que, pour permettre des visites de qualité, la plupart des groupes sont restreints. Cela nous oblige à organiser plusieurs visites, en rotation, sur un même site. La gestion des horaires est donc importante pour que chacun puisse profiter au maximum de son après-midi. Je vous remercie donc à l’avance de respecter les horaires de la visite à laquelle vous êtes inscrit.

Ces visites sont l’occasion d’échanger avec des collègues de manière peut-être moins formelle qu’en séance technique. Dans la même perspective, nous vous offrons également la possibilité de participer aux séances d’affiches. Je laisse madame Öberg vous en parler davantage.

Mme Gudrun Öberg :
Les séances d’affiches se dérouleront dans l’aire d’exposition pour maximiser les échanges. Toutes les pauses-santé auront également lieu dans l’aire d’exposition. Les séances d’affiches seront situées dans la partie verte indiquée à l’écran. Demain mardi, des affiches concernant les 6 thèmes seront exposées. Les jours suivants, les thèmes 1 à 5 seront couverts. Au total, 71 affiches sont prévues.

M. Michel Boivin :
En terminant, je tiens à vous rappeler que l’aire d’exposition que vous voyez est le lieu de toutes les rencontres.  Au centre de l’exposition, en noir sur le plan, vous trouverez 11 pavillons nationaux, concentrés autour de la grande allée : Italie, France, Espagne, Andorre, Pays nordiques, Suisse, Japon, Corée, États-Unis, et bien entendu Canada et Québec. Nous vous invitons à fréquenter cet espace entre deux séances pour rencontrer les 130 organismes exposants. Les visites vous permettront de faire durant 3 jours un véritable tour du monde des politiques et des pratiques hivernales d’entretien routier. Les exposants vous feront découvrir les technologies de pointe. Sur la partie ouest de la salle, l’autre rectangle noir sur le plan, vous pourrez voir de la machinerie que vous n’avez peut-être jamais vue et je crois que vous serez à bien des égards surpris.

Comme vous le voyez schématiquement sur le plan, nous avons organisé cet espace en plusieurs zones. En vert, donc, le lieu des séances d’affiches. En bleu, il s’agit de l’ensemble des aires de services aux congressistes, c’est-à-dire un point d’information, pour toute question que vous auriez, aussi un centre Internet en libre accès ainsi que des lieux de restauration et de pause-santé.

En complément de cette exposition intérieure de véhicules et d’équipement, vous pourrez voir certains de ces équipements en fonctionnement le mercredi après-midi. Vous pourrez ainsi valider les performances des différents équipements. Sur le même site, à la baie de Beauport, située à une dizaine de minutes d’ici, se tiendra le premier Championnat international de chasse-neige.

Une vingtaine de concurrents de tous les continents se sont inscrits à cette grande première. Des conducteurs de chasse-neige du Québec, de diverses autres provinces du Canada, des États-Unis, de France, de Suède, d’Andorre, de Corée et du Maroc, s’affronteront donc de manière amicale sur un parcours d’habileté truffé d’obstacles, après avoir effectué une inspection mécanique du véhicule.

Voilà qui nous permettra de constater l’adresse des conducteurs, sans lesquels nos routes resteraient enneigées, quelle que soit la pertinence de nos politiques de viabilité hivernale.

Pour clore cette journée du mercredi, c’est avec un grand plaisir que nous partagerons avec vous un moment fort de convivialité lors de notre banquet-spectacle.

Nous avons parlé d’environnement un peu plus tôt, je voudrais, pour compléter le portrait de ce congrès, vous dire qu’il est écoresponsable. En effet, nous avons voulu faire notre part dans l’organisation même de cet événement en mettant tout en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour limiter la production de déchets et pour stimuler l’économie locale. Vous pouvez consulter l’ensemble des gestes que nous avons posés en consultant le site Internet du congrès. Nous espérons pouvoir compter sur vous pour nous aider dans cette voie en évitant de gaspiller du papier et en utilisant les bacs de recyclage.

Je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous jeudi midi à la séance de clôture du congrès durant laquelle madame Gudrun Öberg partagera les conclusions de ces quelques jours que je vous souhaite des plus agréables et des plus enrichissants.

Merci tout le monde!


La cérémonie d’ouverture s’est terminée par le retour sur scène des acrobates et des danseurs, avant de permettre à l’exposition du congrès d’ouvrir officiellement ses portes.

Finale
   
   
Pour faciliter la lecture du texte, le genre masculin est utilisé sans aucune intention discriminatoire.